Carnet de route d'un couple infernal

[Je met là pour l'instant mais je déplacerai par la suite dans tranche de vie si cela te convient]

Enfin ils étaient partis, ce voyage tant attendu qui allait leur permettre de nouvelles aventures ensemble. A la traversée de la frontière Arwen sentit une sensation de liberté l'envahir des pieds à la tête, cette sensation se transformant en un long baiser fougueux et empli d'amour pour son époux

"Ca y est chéri on y est !!! Notre nouvelle vie commence"

En premier lieu ils arrivèrent à Uzès et commecèrent par se reposer. Alors qu'ils dormaient encore des missives des douaniers arrivèrent. Pendant qu'il dormait encore elle se permit de répondre pour eux lui laissant un double de ce qu'elle avait répondu pour qu'il le voit à son réveil

Citation :

"Bonjour Dame,

Je m'excuse pour la lance on m'a mal renseignée car on m'a dit que la loi martiale n'était plus en vigueur et donc pas besoin de LP et d'autorisation de lance.

Je suis en voyage de noce avec mon époux Aqwaqwaqwaqw et nous allons rester je pense une bonne semaine à visiter le Languedoc avant de se diriger vers l'Espagne. Je demande donc l'autorisation pour la lance, qui vous le comprenez nous permet d'avancer plus vite, comme nous avons payé pour cela j'espère que vos supérieurs comprendront notre désir de continuer ainsi.

Nous voulons juste prendre du bon temps et profiter un peu de votre région où j'espère croiser quelques amis. Si vous voulez être rassurée sur nous vous pouvez demander à votre Capitaine avec qui j'ai travaillé depuis la Provence et que j'espère bien croiser ici durant notre séjour d'ailleurs.

Merci de votre attention,

Cordialement,

Arwen et Aqwa d'Afana"

Elle sortit de quoi déjeuner un peu et aussi un gros livre ne contenant que des pages blanches. Elle attendit son réveil pour le salue et l'embrasser chaleureusement puis lui parler de son idée en lui montrant le livre

"Bonjour mon Amour, comment vas-tu après cette sieste ? on a reçu des missives des douaniers, j'y ai déjà répondu j'espère que cela t'ira.

Et regarde, j'ai amené ce livre, on pourra y coucher nos aventures, les villes qu'on traverse, nos pensées, nos bons moments, nos rencontres. Enfin si tu en as envie bien sûr"

Elle lui sourit tendrement, ne cachant pas son excitation du moment grâce ce voyage avec lui qui débutait

Aqwa sourit et embrassa sa wenou langoureusement.

mon dieu que de paperasse... Tu as eu les bons mots mon amour.

Tu sais pour l'Espagne mon amour, on ne va pas comprendre la langue... et je sais que de nombreux brigands agissent dans la région.
Je t'avouerai que je ne connais aucune des autres villes du Royaumes. Si certaines te tiennent à coeur, je serai ravi d'y aller avec toi, j'ai tout mon temps et je veux profiter de toi et te rendre la plus heureuse pssible. Je serai partant pour aller sur Nimes et peut être remonter sur Rodez. J'aime beaucoup voyager et regarder la mer avec toi.

C'est une idée fantastique ce carnet de bord!! nous allons immortaliser notre aventure!!


26 juillet 1456
Nous arrivons à Uzès tard dans la nuit. Comme m'a dit Strong, si on est Uzès (usés), on ne devrait pas autant voyager... le bougre me manque.

Après ma sieste, je vais en quête d'une chambre pour nous deux ce soir. Je dégotte une chambre assez sobre pas trop loin du marché, mais pas trop près non plus. Puis je rejoinds ma Wenou d'amour en taverne en milieu de soirée.

Ma première impression est que je trouve les habitants d'Uzes assez distants et peu ouverts... enfin pas curieux pour un sous. Ni même plusieurs.

Heureusement qu'avec ma Wenou je passe de très bons moments. On s'embrasse, on se charrie et on se prend quelques bières. Enfin plusieurs fois quelques bières. On se décide un peu tard de rester dormir et de travailler. Et mon dieu que c'est dur de travailler après quelques chopines!

Nous rencontrons ce qui est semble être Monseigneur Pouic. Une personnalité locale, assez drôle et simple dans son rapport avec les autres et avec l'Eglise. Grâce aux pouvoirs de sa sainteté, nos gobelets se remplissent de son alcool des moines!! Un vrai régal!!

Nous partons assez tard de la taverne, complètement éméché pour ma part et après quelques tours dans la ville, je finis par retrouver la chambre. Je sombre dans les bras de mon amour. Je t'aime ma chérie


27 juillet 1457
Ce matin, après une petite grasse mat' à la chambre, Wenou et moi prenons la direction du marché pour flâner et acheter quelques denrées pour le pique nique de cet après midi. Nous penchons pour des riettes, du pain frais, une bouteille de rosé et quelques fruits. Ensuite direction le verger!

Nous nous promenons entre les arbres en amoureux et nous parlons des enfants, du voyage qui nous fait à tous les deux beaucoup de bien. Après une séance de câlins et de baisers, nous ouvrons le festival du pique nique. Il fait très bon et le rosé fait très vite son effet. Nous nous allongeons dans l'herbe et nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre à l'ombre d'un arbre, un vent léger nous caresse le visage.

Ce soir nous prenons la route pour Nîmes, une ville qui je l'espère nous accueillera un peu mieux. Et si l'ambiance n'est pas à la fête, nous ferons la fête quant même!

Arwen profitait de chaque instant, ne plus avoir d'obligation flâner avec lui dans les villes, respirer un autre air que le provençal, elle était comblée et savait que ce n'était que les débuts. Elle lut les premières lignes couchées sur le parchemin par son époux et sourit en voyant que son futur fillot lui avait fait la même blague idiote. Elle ne rajouta donc rien car il avait tout dit et préférait profiter de lui que d'écrire la même chose.

Là ils étaient arrivés à Nîmes, mais la journée avait été longue, enfin les minutes lui paraissaient toujours plus longues sans lui et encore plus lorsqu'ils étaient fâchés. Ils s'étaient bien disputés, il avait décidé de travailler sans lui dire alors qu'elle comptait repartir directement pour s'éloigner plus vite de la Provence. Elle s'était surement un peu trop emportée mais elle ne supportait pas l'idée de le perdre, et comme il lui avait proposé l'idée de partir ce jour sans elle pour la rejoindre ça l'avait vraiment blessée et attristée. Pourtant elle savait que ça n'arriverait pas, son fichu caractère toujours, mais hors de question de le laisser c'était un évidence. La situation pas encore très claire du moment la perturbait, une sorte de frustration s'était installée en elle, n'altérant en rien son amour pour lui qui grandissait chaque jour. Le soir elle avait fini par se raisonner et était revenu à leur chambre se jetant dans ses bras presque en pleurs.

"Je t'aime mon Amour, je ne veux pas partir sans toi, jamais tu le sais bien, pardonne moi."

Puis elle s'était endormie dans ses bras, le seul endroit où elle était bien après lui avoir donner de multiples baisers et caresses, douce et amoureuse, et surtout apaisée de l'avoir retrouvé. Le lendemain matin elle se leva un peu avant lui pour aller lui faire préparer le meilleur petit-déjeuner possible n'hésitant pas à envahir la cuisine de l'auberge pour s'y mettre. Elle lui avait porté le tout à la chambre, elle avait envie de lui faire plaisir, peut-être se faire pardonner d'avoir été trop bête la veille. Elle voulait juste qu'il reste heureux. En attendant qu'il se réveille elle s'assit au bord du lit, peu vêtue, pour écrire sur leur livre.

Citation :

28 Juillet 1457

Nous sommes arrivés à Nïmes et avons réussi notre première dispute de voyageurs, il en fallait bien une. Du coup la journée a été un peu tendue, Aqwa a travaillé et moi je n’ai rien fait, j’en avais déjà assez fait en m’emportant pour rien. Le soir nous nous sommes tout de même retrouvés et nous nous sommes endormis ensemble, je l’ai câliné avec amour et tendresse voulant me faire pardonner et espérant que le lendemain nous pourrions mieux profiter de cette ville que nous n’avons pas pris le temps de visiter du coup.

29 juillet 1457

Je me réveille encore dans ses bras et sourit tendrement comme à chaque fois que j’ouvre les yeux sur lui et vais lui préparer un beau petit-déjeuner et aie la ferme intention de m’occuper de lui. Au programme découverte de la ville, pause câline, ballade, pause repas, ballade, longue pause massage, oui oui chéri pause massage rien que pour toi, je ne crois pas encore t’avoir montré ce talent. Et ce soir surement fiesta en taverne avant de manquer d’alcool dans le sang et pour rattraper la veille surtout. Puis départ vers la ville que l'on choisira ensemble.

Dans l’émotion de ces derniers jours je m’aperçois que je ne lui ai même pas dit comme je le trouve beau et séduisant dans ses nouveaux vêtements qu'il avait très bien ,et comme ça me donnait encore plus envie de les lui enlever. Il faudrait que je lui dise peut-être…

Suite si le programme lui convient.

Elle se relut en souriant mais rougissant presque, elle savait qu’il lirait ceci, c’était un peu le but d’ailleurs. Elle referma le livre et le laissa près de lui avec le petit-déjeuner, le regardant tendrement finir sa nuit avant que leur journée ne commence.

Citation :

Misère... Misère!! misère!! misère!!!
Je suis rentré un peu trop bourré l'autre soir. J'ai pris la plume pour envoyer un petit mot aux enfants et à Arramon mais je crois que je leur ai dit que je voulais déménager... Je suis vraiment trop stupide!! Du coup, me voilà Castrais... mais pas castré...

Ce déménagement met en péril notre mariage selon le Concordat... les règles de l'Église, j'ai vraiment du mal.. Nous devons donc impérativement rentrer en Provence pour arranger cela. Je ne veux vraiment pas gâcher un si beau mariage et je ne veux pas entacher l'amour que je porte à ma Wenou d'amour. Nos jours se suivent et ne se ressemblent pas. Je suis fou d'elle, c'est incroyable, cela n'est pas humain, ce n'est pas réel. Et pourtant... Si.

Début Aout nous fêtons mon anniversaire. Bien que je n'avais pas prévenu mon épouse de cet événement, ma Femme parvient une fois de plus à m'épater. Elle m'offre un grand et confortable mantel rouge. Je suis très surpris et très ému. J'en rêvais depuis longtemps et je ne lui avais pourtant rien dit. Et petite touche personnelle, il y a une petite bière de broder. Simplement magnifique!! Il me va à merveille et j'avoue que je frime un peu avec. Ce soir là, nous levons nos verres, nous rions, et les deux en même temps.... et même plusieurs fois de suite. Une soirée mémorable de plus. J'avoue que je ne sais plus comment nous avons réussi à rejoindre notre chambre... D'ailleurs peut etre n'avons nous pas dormi dans notre chambre...

Nous avons rencontré des personnes très agréables et accueillantes à Castres. Nous y sommes d'ailleurs resté plusieurs jours. Nous avons beaucoup rit et .... un peu bu aussi. Surement une des villes les plus sympathiques qu'il m'a été donné l'occasion de visiter.
Bizarrement lorsque nous rentrons dans les tavernes, les gens détalent au bout de 5 minutes. Leur faisons nous peur à ce point? pourquoi? nous sommes plutôt social et notre levé de coude est pourtant bien présent.

Nous allons rentré en Provence en longeant la côte. J'aime voir la mer, je ne m'en lasse pas. Je me suis toujours demandé ce qu il y avait derrière.. enfin après.

Nous galopons sans nous arrêter pour rentrer en Provence. Nous faisons une petite halte à Béziers, une ville assez banal et très calme. Cette ville n'a de charmant que son nom. Et nous y avons fait honneur.

Je t'aime mon Amour. Comment faisais je pour vivre avant?

Citation :

21 août 1457 A la croisée des chemins

Aujourd'hui nous allons tenter rallier la Provence, enfin du moins passer ses frontières. Nous sommes partis ce matin de très bonne heure. Il vaut mieux éviter de chevaucher en plein après midi au risque de trop fatiguer les bêtes. Je commence à être de plus en plus à l'aise à cheval. Enfin je ne sais pas si c'est moi qui se fait au cheval ou le contraire... Toujours est il que jamais je n'avais autant passé de temps sur une monture. Souvent le soir je m'endors les jambes un peu arquées...
Je chevauche aux côtés de ma belle, je suis le plus heureux des hommes. J'ai dans l'idée de brigander aujourd'hui... brigander le coeur de ma femme évidemment.

Vers midi nous faisons une halte près d'un petit étang. Nous échangeons un regard complice. Pas besoin de se faire un dessin pour savoir à quoi nous pensons... Ni une ni deux, nous attachons les chevaux à un arbre, nous enlevons nos vêtements en courant vers l'étang et nous nous jetons à l'eau comme des gamins. Nous nous rafraichissons et nous embrassons longuement...
jamais je ne me lasserai de ses lèvres et de ses caresses. Ma Wenou est la plus merveilleuse des femmes qui soit.

Après, nous regagnons la berge. C'est là que je ramasse quelques fleurs aux alentours et je lui fais un petit bouquet. Nous improvisons une petit pique nique sauvage. Du pain de la veille, des fruits et des légumes frais. Et voilà!!
Après ce repas, je m'approche de ma belle. Je l'aime comme un premier jour. Enfin de plus en plus pour être franc. Nous parlons des enfants, de la Provence, de la Bretagne en échangeant baisers et caresses ... et il ne faut pas bien longtemps pour que nous dérapions et fassions l'amour. J'aime lui donner du plaisir et partir à chaque fois à la découverte de son corps. Je t'aime mon amour, à en crever. Je t'ai sous la peau.

Avec cette chaleur, ce serait une folie de reprendre la route alors nous nous réfugions à l'ombre d'un arbre et nous nous endormons tranquillement dans les bras l'un de l'autre.

Une bonne heure après, nous nous réveillons et nous reprenons la route. Nous devrions atteindre ce soir la croisée des chemins entre Uzes, Arles et Aix. Cette route est réputée être dangereuse de par les brigands qui y rodent mais nous n'en avons pas croisé pour l'instant. Enfin seul un fou oserait se frotter à une Générale et à un ex-boucher... Je me battrai pour toi jusqu'au dernier souffle s'il le faut mon amour, sans la moindre hésitation.

Arwen chevauche bien plus vite que moi. A croire qu'elle arrive à murmurer à l'oreille de ces bêtes, elle ne fait qu'un avec sa monture. Elle m'attend un peu et m'encourage régulièrement. J'ai déjà vu Melvin et Melvina et c'est assez impressionnant de voir des enfants aussi jeunes être aussi à l'aise. Ils ont hérité de cet incroyable talent de pouvoir monter les bêtes.

En début de soirée, le soleil baisse doucement à l'horizon, nous savons que c'est le signal pour se mettre à la recherche d'un endroit pour dresser notre campement. Par chance, nous découvrons un camp déserté où la braise peut encore nous servir. En fouillant aux alentours, j'aperçois des traces de poules sauvages sur la terre sèche et j'entends des caquètements non loin de là. Après une bonne heure de chasse, j'en déniche deux sous le regard amusé de ma belle. Et oui les ours ne se nourrissent pas uniquement de miel et de poissons d'eau douce! C'est là que je lui avoue que très jeune, j'avais l'habitude de voler des poules... passé peu glorieux mais c'était ça ou crever de faim.
Arwen rallume le feu pendant que je prépare les deux gallinacées. Je les vide et je les embroche. La viande se met à griller et nous nous délectons chacun notre poule tout en nous léchant les doigts.
Nous nous endormons repus et exténués dans les bras l'un de l'autre, à la croisée des chemins.

Cela faisait des jours qu'Arwen avait complètement oublié le livre qu'elle avait pourtant eu l'idée d'ouvrir. Surement trop occupée avec son époux qui la comblait de bonheur chaque jour un peu plus et tout ce qu'il s'était passé à Castres aussi. Alors qu'il dormait ce matin là, elle eut l'idée d'ouvrir à nouveau le livre, même si il avait surement tout dit déjà elle pris la plume pour écrire.

Citation :

"Cher carnet, qu'il est agréable de te lire lorsqu'on voit les mots que mon cher époux y a couché. Même là il arrive à me faire rire et m'attendrir, comme chaque jour durant ce voyage, d'ailleurs depuis notre dernière dispute c'est vraiment le bonheur total, les quelques accrochages ayant été très vite rattrapés sur l'oreiller, dans un champ ou sur un table de taverne. Le Languedoc n'a pas laissé un super souvenir, mais nous avons bien rit et surtout bien failli finir en prison, le Rouergue même pas la peine d'en parler nous avons du fuir presque comme des fugitifs, mais toujours en riant. C'est à Castres que nous avons eu le meilleur accueil, malgré l'épisode très difficile vécu à l'arrivée des enfants. Mais celui-ci on ne risque pas de l'oublier donc pas la peine de le raconter. Rappelons nous juste de Phil, Lily, Iurek, Brigide et les gens supers qu'on a connu là-bas.

Puis voilà moi je fond en lisant mon époux aussi, alors après comment te raconter ce qu'il s'est passé ? J'ai déjà la tête complètement ailleurs. Moi aussi je suis complètement folle de toi mon Amour ! Tu es toute ma vie, je suis la femme la plus comblée qu'il y ai sur terre et même qui aie déjà vécu et qui y vivra j'en suis certaine. Et si tout ça n'est qu'un rêve j'espère ne jamais me réveiller. Et non ce n'est pas une excuse pour me pincer les fesses chéri !

Enfin voilà après tout ce qu'il t'a déjà dit nous voilà de retour en Provence, pfff, grrr même pas envie, non, du tout même. Va pas falloir trainer par ici, parait qu'en plus la reine mère a enfin mis la main sur la couronne de Marquis qu'elle voulait depuis longtemps. Plus rien à faire ici c'est tellement mieux ailleurs en fait. La liberté et le bonheur qu'on a sur les routes sont encore plus grands que ce qu'on avait imaginé, je veux qu'on s'entraine à faire des oursons dans toutes les tavernes des royaumes, sur toutes les plages, dans tous les vergers, partout partout... Hummmm rien que d'y penser j'en suis toute chose... Oui enfin bon un peu de sérieux quand même ! Et pourquoi faire ? On a été assez sérieux jusqu'à maintenant non ? Oui au diable le sérieux vive l'amour, vive les voyages, vive nous !

Donc après la super journée organisée par mon chéri d'amour sur les chemins de Provence et mon idée de rouvrir le carnet, mon Ours a fini par se réveiller et nous sommes repartis pour Aix sans pause. Hihi vous y avez cru hein ? Pfff bien sûr que si avec des pauses, puis quoi encore, faut bien boire un coup de temps en temps et plus si affinités... Ben oui faut toujours se laisser des ouvertures, c'est ça la liberté de vivre à deux sur les routes !

Enfin donc oui, rolala je dévie toujours ça ne va pas moi. Nous voilà donc à Aix, au secours je veux déjà repartir ! Je reçois un courrier qui m'écœure en plus"

Citation :

Expéditeur : Ceilb
Date d'envoi : 2009-08-22 13:01:19
On se souvient de son beau frère adoré ?!!

"L'horreur, visiblement il s'est installé en Provence, faut pas que je le croise celui-là. Au fait je ne sais plus si je t'ai raconté tout ça chéri ? Bon ben aujourd'hui c'est moi qui m'occupe de toi, ce soir peut-être un tour en taverne si elles ne sont pas trop mal fréquentées, au moins pour Bubu, Sel et Dae.

Tiens au fait chéri vu que t'es Castrais t'es un hors la loi ici sans laissez passer ? On va encore bien rire je le sens !

J'en ai assez dit la suite au prochain épisode, là j'ai un époux à combler.

Yihaaaaaaa !!!!"

Aqwa prit un moment pour relire le carnet de route. Il aimait se délecter des moments de leur périple et des anecdotes croustillantes. A chaque fois, il souriait tendrement et riait. Cette fois ci il découvrit un parchemin et il le déroula soigneusement.

Aqwa regarda le dessin... l'écriture des enfants qu'il reconnut aussitôt. Il sourit en lisant le titre. Qu'il les aimait ses enfants, à en crever. Pour lui, c'était les meilleurs du monde, les plus beaux, les plus intelligents. Il parcourut le dessin... et soudain son regard s'arrêta sur le ventre de Wenou, puis cette flêche partant de son ventre... Puis ses yeux firent firent plusieurs fois l'aller retour entre le sommet de la flèche et le ventre de wenou... Il relut plusieurs fois le "petit frère ou petite soeur" pour être sur de ne pas se tromper. Ses mains se mirent à trembler, ses yeux se mouillèrent sous l'émotion de la nouvelle et il sentit son coeur se serrer fort dans sa poitrine.
Mais qu'est ce que??? C'est pas vrai?!!! J'ai .. un enfant!! j'ai un enfant!! et il cria fort: Arwen!!!
Il appelait rarement sa femme par son nom, il l'appelait ainsi lorsque la tension montait entre eux, c'est à dire plutôt rarement. Il lui préférait généralement des tas de diminutifs affectueux. Ce "Arwen" lui sortit de la bouche tout seul. Puis il fouilla les environs du regard et se mit à sa recherche:
Ma wenou!!! Où es tu mon amour?

drg