Bienvenue sur les terres de la famille Afana-De la Nisette Amis, venez vous présenter à nos portes nous serons ravis de vous accueillir |
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| Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" | |
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Auteur | Message |
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Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mar 29 Sep - 13:43 | |
| Ils ont accompli le chemin qui les séparait de la protection des remparts à moitié dans un rêve, à moitié dans la réalité et un bon tiers dans un reste de cauchemar. La lune, leur seul témoin semblait vouloir les accompagner de sa bienveillance. Marchant main dans la main, ils arrivèrent enfin devant une auberge dont l’aspect n’avait rien à envier à l’état de leurs vêtements. Au moment d’entrer, elle attire sa main contre sa poitrine, la pose sur son cœur … A travers ses doigts, il sent la peau douce, ressent les battements… Elle lui murmure des mots qui le pénètrent au plus profond, s’insinuent en lui comme une vague de plaisir et vont se nicher dans son cœur à lui. Point besoin de répondre. Il se penche sur ses lèvres et les embrasses d’abord délicatement, puis le baiser devient amoureux, passionné, ardent …
Ils se décident finalement à pénétrer dans l’auberge. La porte grince lugubrement sur ses gongs. On n’en attendait pas moins d’elle vu son état. La salle, mal éclairée par quelques chandelles disposées avec parcimonie, semble vide. Ils se dirigent vers le comptoir, posent de conserve leur arme dessus relativement bruyamment. Et gueulent à l’unisson :
Hola ! tavernier !
Puis partent d’un grand éclat de rire de connivence. Le tavernier, un homme aussi frêle qu’un roseau arrive trainant des pieds, la mine endormie, cheveux en bataille.
« Vous désirez ? »
Que peut-on désirer vu l’heure et le lieu !
Une chambre, parbleu ! annonce Sev d’une voix forte. Et un bon bain chaud ! rajoute Val d’un ton autoritaire.
L’aubergiste, tout mielleux, leur indique, en attendant de préparer tout ça, une table sur laquelle il dispose d’une carafe de vin de noix ainsi que deux gobelets en étain qui collent un peu aux doigts. Ils se laissent choir tous deux sur les chaises qui crient leur douleur tant elles ont vu et revu des postérieurs. Des gros, des maigres, des fripés, quelques uns appétissants (du moins c’est ce que semble se dire la chaise qui reçoit le fondement de Val). Les armes posées à leurs pieds, ils se servent généreusement et trinquent en faisant tinter le métal, renversant quelques gouttes sur la table. « A toi et à tout ce que tu m’apportes» prononce Sev solennellement. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mar 29 Sep - 13:44 | |
| - Valerye a écrit:
Moment d’une douce perfection tandis que Severant effleure ses lèvres à la porte de cette auberge délabrée… Une enseigne en métal se balançant au gré du vent au-dessus de leur tête leur indique le nom de l’établissement… La Petite Ourse… Drôle de nom se dit Val… Pensée qui quitte pourtant rapidement son esprit tandis que le baiser de Sev se fait plus enflammé, éveillant des sensations faisant vibrer chaque parcelle de son corps… Quittant à regret la chaleur des bras l’un de l’autre, ils entrent finalement tous deux dans l’établissement criant au tavernier en riant… Un fluet personnage fait son apparition, l’air légèrement amorphe et leur demande d’une voix monocorde ce qu’ils désirent… Sev demande donc une chambre sur un ton qui se veut sans équivoque… Ne pouvant plus supporter ses vêtements poisseux et dans un souci purement féminin, voulant davantage ressembler à une amante plutôt qu’à un épouvantail, Val rajoute impérativement…
Et un bon bain chaud!
Prenant place sur des fauteuils ayant connu de meilleurs jours et décidément des clients plus rondelets, le tôlier leur apporte du vin… Tandis qu’ils trinquent en se dévorant du regard, Val ne peut détacher ses yeux de l’éclat qu’elle voit briller dans ceux de Sev… Elle sourit et lui murmure…
À toi que j’ai enfin retrouvé… et que je ne quitte plus… Tu es pris avec la blondasse dans les pattes maintenant…
Assoiffés, ils boivent le vin quelque peu râpeux qu’on leur a apporté, puis le tenancier arrive cette fois un peu plus réveillé, un bol fumant à la main, ainsi qu’un panier de pain dans l’autre… N’écoutant que sa faim, Val essaie d’ignorer avec quoi peut être fait ce ragoutant repas et l’ingurgite avec appétit… Sentant le regard de Sev appuyé sur elle, elle essaie de reprendre ses bonnes manières, en calmant quelque peu ses ardeurs… Elle n’a rien avalé depuis deux jours et son corps frêle ne possède certe pas de grandes réserves emmagasinées.... Tandis qu’il l’observe, elle se demande bien ce qui lui plait chez elle dans son allure de garçon manqué… Se soulageant en pensant qu’heureusement, il l’a connu à Béziers du temps qu’elle était la plus sémillante tavernière du coin…
Terminant leur repas dans un silence meublé de sourire et de regards mêlés d’envie… Val glisse sa main frémissante contre la sienne puis lui montre des yeux l’escalier menant aux chambres… Se levant d’un commun accord, Sev ramasse la clé que l’aubergiste leur a laissé sur le comptoir, pendant que Val subtilise une bouteille de vinasse laissée par inadvertence par le maigrelet propriétaire… Puis, ils montent lentement l’escalier…
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| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mar 29 Sep - 13:45 | |
| Ils avaient trinqué, puis bu avidement. Sev souriait encore de la remarque qu’elle lui avait faite en faisant tinter leurs verres, qu’ils en étaient déjà au fond de la bouteille.
L’aubergiste était revenu juste à temps, ils étaient en panne de vinasse, apportant une sorte de gruau à l’aspect peu ragoutant accompagné de petits pains. Ils se retrouvèrent donc vite avec un bol fumant devant eux. D’un geste plein de mimétisme, ils se penchèrent au dessus du fumet afin d’en apprécier les effluves. Ma foi, ça pouvait aller. L’odeur était plus entreprenante que l’aspect du plat. Toutefois, n’écoutant que sa prudence légendaire, Sev laissa Val absorber la première cuillerée tout en l’observant … Bien lui en prit, elle grimaçait, fronçant son petit nez de jolie façon.
C’est …. C’est empoisonné ? articula-t-il d’une voix apeurée. Non non, c’est juste très chaud le rassura-t-elle. Soulagé, il entreprit d’ingurgiter la mixture en soufflant sur chaque cuillerée, profitant de chacune pour jeter un regard à cette personne assise là, en face de lui, flottant dans ses habits d’un état déplorable, la comparant à celle qu’il avait si peu connu bien des mois auparavant. Oui elle avait bien changé depuis. Elle avait perdu un peu de ce qu’elle utilisait pour charmer les clients de la taverne ou elle travaillait, mais il la trouvait embellie de l’intérieur, et c’était ce qui comptait le plus pour lui. La beauté intérieure. Oh bien sur, il aimait aussi la beauté extérieure et ne manquait jamais une occasion pour suivre du regard une belle damoiselle … Il n’était qu’un homme après tout !
Une fois le repas terminé et rassasiés, elle lui prit a main. Il la sentait frémir dans sa paume. Elle lança un regard « parlant » vers l’escalier … Après un bref coup d’œil vers l’escalier en question, il lui fit comprendre son approbation d’un regard évocateur. Ils se lèvent, les chaises, dans un grincement approbateur, crient leur soulagement : leur journée de travail semble cette fois belle et bien terminée. Pendant que Sev récupère la clé de leur chambre, Val, bien que très fatiguée, blessée à de multiples endroits, salie, souillée par l’ignoble créature qui l’a agressée à peine quelques heures plus tôt, avec, de plus, une idée (certainement coquine) derrière la tête, rafle derrière le comptoir une bouteille de vin, pendant que le tavernier leur tourne le dos. Le précédant en camouflant son butin, ils montent l’escalier. De sa position en léger contrebas, Sev constate avec plaisir que, malgré son apparente maigreur, vu de là, elle conserve encore de sacrés charmes… Il secoue sa tête pour en chasser ces idées lubriques et reprend un air innocent. Sur le pallier, ils se repèrent aux numéros inscris à main levée sur les portes des chambres. La leur est enfin devant eux. Il introduit la clé dans la serrure et lui ouvre la porte. Une chandelle dégoulinante de cire, posée sur la table de chevet, éclaire faiblement le rare mobilier et, surtout, un magistral baquet empli d’eau fumante qui trône au milieu de la pièce…. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mar 29 Sep - 13:48 | |
| - Valerye a écrit:
Déjà la lune pénètre insidieusement la pénombre de cette chambre, éclairée d’autre part que d’une unique chandelle à la flamme vacillante… Val et Sev pousse la porte de cette alcôve exigue… Premier refuge de ses amants encore novice dans l’expression de leurs premiers sentiments… Retraite volontaire hors de ce monde qui ne sera point témoin de l’ardeur de ces retrouvailles… Premiers balbutiements de cette passion si fragile des premiers instants…
Val a bien senti le regard appuyé de Sev sur sa croupe onduleuse, tandis qu’elle montait l’escalier, son esprit sûrement traversé par quelconques pensées luxurieuses… Elle sait aussi que cet homme ressent beaucoup plus qu’une simple envie charnelle à son égard et que la douceur et l’inébralanble affection qu’elle a ressenti quelques heures plus tôt dans la forêt, ne sera qu’exacerbée par cette nouvelle intimité…
Entrant tous les deux dans la minuscule pièce, Val dépose nonchalamment la bouteille sur la couche, irrésistiblement attiré par les lèvres de Sev qu’elle embrasse avec une étonnante volupté, promenant ses mains avec avidité sur lui… Osant aventurer ses doigts sous les minces couches de vêtements couvrant son corps… Sait-il à quel point son désir est grand de partager et découvrir le plaisir avec lui, malgré ses blessures et malgré ce mal qui ravage son esprit des souvenirs perfides de son attaque… Sait-il seulement à quel point elle a besoin de lui en cet instant même, tandis que le vent souffle doucement par la fenêtre entrouverte, apportant sa brise nocturne…
Un coup d’œil a la cuve d’eau bouillante la persuade de relâcher cette étreinte qui la fait trembler d’émoi, Sev ne semblant pas non plus insensible à ses caresses… Reculant de quelques pas toujours face à lui, elle fait glisser tranquillement ses vêtements un à un… La faible bougie éclairant sa peau mate… Ses longs cheveux blonds flottant sur sa poitrine dressée… Nue et impudique à son regard qui parcourt ouvertement ses courbes, elle entre discrètement dans le baquet dans un soupir de bien-être… Sev se tenant toujours béatement à côté, le regard brillant… La bouteille négligemment oubliée sur le lit… Valerye dans un sourire, le fait doucement sortir de sa torpeur…
Tu viens…
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| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mar 29 Sep - 13:49 | |
| La pénombre régnant dans la pièce, égayée par l’ondulation de la flamme de la bougie, apportait une touche d’intimité poétique supplémentaire, donnant à la scène un charme sensuel.
Elle l’embrassa voluptueusement, parcourant son corps de caresses. Lui, ne résista pas longtemps à l’envie de parcourir son corps de douces caresses qui se faisaient effleurements lorsque ses doigts rencontraient une blessure. Il sentait ses sens endormis depuis trop longtemps revenir à eux.
Le baiser cessa provisoirement. Elle se recula pour ôter ses vêtements avec une grâce et une sensualité naturelle qu’il admira. Il remercia la pénombre de dissimuler sa mine certainement quelque peu éberluée. Déjà elle était dans l’eau, poussant un léger soupir d’aise. Elle l’invita à la rejoindre, le faisant sortir de sa béatitude. Quelque peu gêné par son désir physique à peine dissimulé par ses vêtements, il se retourna mine de rien pour se déshabiller, posa ses frusques en tas au pied du lit, puis se dirigea à reculon vers le baquet contre lequel il se heurta les mollets. Perdant l’équilibre, il battit plusieurs fois des bras, moulinant dans l’air comme s’il pouvait s’y accrocher. Rien n’y fit. Val eut juste le temps de lui faire une petite place et d’accompagner sa chute en la freinant de ses bras fins mais musclés. Il se retrouva en moins de deux et dans un grand éclaboussement installé entre ses jambes, le dos appuyé sur sa poitrine dont il sentait la fermeté. Il se laissa aller, détendant tous ses muscles. Pencha la tête en arrière pour la poser au creux de son épaule, approcha ses lèvres des siennes et lui murmura quelle arrivée ! avant de l’embrasser tendrement.
Il lui proposa ensuite de prendre sa place, ce qu’ils firent. Il put ainsi, à l’aide d’une grosse éponge et d’un bloc de savon fourni par l’hôtelier, la frictionner délicatement, sur tout le corps. Son envie d’elle ne faisait que croitre. Lui espérait seulement mais vainement certainement dans la position qu’ils avaient, qu’elle ne s’en apercevait pas. | |
| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mar 29 Sep - 13:53 | |
| Rodez... Pourquoi pas après tout... Ils y étaient passés déjà pourtant, mauvais accueil, parait même qu'ils n'avaient pas le droit d'y être. Surement le gout du risque, l'envie de jouer avec le feu qui les menait à nouveau là. Ensemble, toujours ils se sentaient invincibles, encore plus après le dur épisode de Castres où ils avaient failli perdre les enfants. Depuis ils avaient profité, voyagé, découvert et surtout un futur heureux évènement était venu éclairer leur vie déjà bien heureuse.
Le temps était tout de même moins agréable depuis quelques jours, et avec les nausées, la fatigue et les sautes d'humeur, mieux valait un peu de chaleur. Enfin, malgré tous les inconvénients l'avantage était qu'elle avait certaines envies accentuées. Et voilà déjà quelques mètres qu'elle avait laissé passé son époux devant elle, l'observant, son regard descendant le long de son dos, se fixant sur ses reins et se mouvement régulier et machinal qu'il faisait sur sa monture. Il s'était vraiment amélioré depuis le début qu'elle le connaissait, mais à cet instant ce n'est pas cela qui avait envahi son cerveau, ni cela qui faisait accélérer son cœur, encore moins cela qui venait réchauffer son bas ventre, ou faire frissonner sa peau. Hummm... Elle secoua la tête, une Comtesse ne devrait pas penser ainsi, et son éducation... Ah oui mais cela elle en avait cure en fait... Un petit sourire en coin, cachant une certaine malice presque indistinguable, elle accéléra le pas pour arriver à son niveau, le regardant toujours, admirative, amoureuse voire plus, mais il savait déjà lire en elle comme dans un livre ouvert...
Elle afficha son sourire le plus charmeur, celui qu'elle lui faisait lorsqu'elle ne voulait pas qu'il lui résiste, ou pour se faire pardonner, ou alors juste pour lui demander très gentiment quelque chose.
"Chéri... Ca te dirait que l'on trouve une auberge ? J'ai comme une petite faim... Et un peu froid..."
En fait elle ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre, si il n'était pas d'accord elle savait bien qu'il le dirait. Elle passa devant, entrant dans la ville et observant les rues. Elle ne s'engagea pas dans la principale, si ils ne mettaient pas leur noblesse en avant ce n'était pas pour aller dans les auberges les plus luxueuses, ils étaient à l'aventure et ceci la faisait de plus en plus vibrer. Elle était pressée et les minutes lui semblaient longues, lorsqu'elle aperçut une petite auberge qui ne payait pas vraiment de mine. Un regard échangé pour savoir si il était en accord et elle descendit d'Esperanza, allant l'attacher devant l'abreuvoir. En attendant son époux devant la porte elle remit en place sa robe, et surtout son décolleté, un peu plus plongeant avec sa poitrine qui s'arrondissait. Elle prit doucement sa main pour passer la porte de l'auberge qui semblait bien calme. Elle sourit, mais le lieu n'était pas forcément rassurant, machinalement elle tâta sa dague toujours cachée sous ses jupons. Son cœur palpitait un peu plus fort, elle avait toujours aimé les sensations que lui provoquaient ses grossesses, mais avec son époux tout s'en trouvait décuplé.
Le calme, toujours calme... Elle se racla la gorge pour montrer leur présence mais personne. Encore un regard complice vers son époux, dans le fond du couloir il semblait y avoir un peu de lumière et des chambres surtout... Avait-il compris le fond de sa pensée ? Elle ne pouvait être plus explicite, cela ne se faisait pas, mais la malice devait se lire de plus en plus sur son visage bien qu'elle tentait de la dissimuler un peu, histoire de... Un simili de frisson, un vrai faux mensonge, croisant les bras sur ses épaules...
"Brrrr il fait frais ici, tu ne trouves pas ?"
Oh la belle perche qu'elle venait de tendre, et ça l'amusait beaucoup, elle savait qu'elle pouvait jouer et surtout tout oser avec lui, ce qui faisait que jamais l'ennui ou la routine ne l'atteignait avec lui. Et après tout c'était surement plus simple et moins désagréable que de l'envoyer courir après des fraises qu'il aurait grand mal de trouver à ce moment là. | |
| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| | | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 9:21 | |
| Son époux avait compris, comme si elle en avait douté un seul instant, elle savait qu'il était souvent demandeur, pour ça le voyage ne le fatiguait vraiment pas. Elle lui sourit et frémit sous son étreinte, cette main ferme sur le haut de son fessier, elle aimait tellement se sentir sienne, que ce soit par la tendresses et la douceur ou dans de folles étreintes charnelles voire bestiales.
Elle sourit en le voyant ainsi autoritaire pour se faire entendre, ce n'était pas habituel chez lui, cela ne faisait que prouver son empressement. Mais bizarrement cette fois-ci elle avait plus envie de profiter de lui que de boire une bière, vu l'endroit elle se laisserait surement plus tenter par une des bouteilles de leur domaine qu'elle avait dans ses bagages.
Impatiente, pour ne pas changer, et remarquant le regard de son époux, elle prit appui sur ses bras pour se hisser par dessus le comptoir, de façon élégante tout de même, mais non sans lui laisser une furtive jolie vue, en toute innocence bien entendu. Du haut de son perchoir provisoire elle se pencha en arrière pour attraper la première clef à sa portée, regardant le numéro affiché au-dessus. Puis ravie de son rapt elle redescendit et revint se lover dans les bras de son époux lui donnant un chaud baiser prometteur et ajoutant avec son légendaire sourire en coin.
"Voilà mon cher Ours, nous avons notre chambre. Pour le bain par contre on devra attendre, mais je devrais trouver de quoi te faire patienter."
Sa main vint glisser sur son torse déboutonnant déjà les deux boutons du haut de sa chemise pour aller réchauffer sa peau. Puis d'un coup elle l'entraina par la main, courant presque vers les escaliers pour monter, ne réalisant pas son soudain accès de folie. Du regard elle chercha le bon numéro en avançant dans le couloir et s'arrêta devant la porte censée s'ouvrir. Avec empressement elle mit la clef dedans et voulut tourner mais en vain.
"Grrr fichue auberge, personne à l'accueil et pas fichu de ranger les clefs comme il faut !"
Malgré tout elle lâcha un rire en le regardant puis remarqua une porte légèrement entrouverte d'où semblait sortir une frêle lumière. Un regard complice à son époux et elle s'approcha à pas feutrés de celle-ci. Elle guetta discrètement en direction du lit qui semblait vide. Sans chercher plus loin elle posa un doigt délicatement et sensuellement sur la bouche de son aimé, comme pour lui dire de faire silence et laissa sa main descendre pour continuer son déboutonnage et ses lèvres goutter agréablement son cou, tout en reculant lentement pour pénétrer la chambre en direction du lit. Son autre main passa dans son dos à elle pour défaire les liens de sa robe, depuis leur nuit de noce ce n'était plus un souci pour lui de tout enlever en un clin d'œil, mais elle était d'humeur provocante et joueuse surtout. Elle le tira lentement jusqu'au lit sur lequel elle se coucha sur le dos, dans un léger grincement. Elle tendit une main vers lui, son regard plongé dans le sien, un seul but en tête et ne remarquant rien du tout autour d'eux. Si ce n'est peut-être... Un léger bruit clapotis d'eau... Mais probablement une fuite vu la vétusté du lieu... | |
| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 9:23 | |
| - Valerye a écrit:
Toujours dans la chambre un peu plus haut...
[i]Le vent s’était levé, faisant se soulever les draperies qui n’étaient guère plus que deux bandes de tissus attachées maladroitement à la fenêtre… Le vent, tel un complice, soufflait de plus en plus… Sa brise se faisant bourrasque, tiède zéphyr devenu rafale, à l’image même de cette frénésie s’étant emportée de leur sens… Tendres effleurements mêlés de baisers, tandis que Sev la frictionnant doucement laisse tomber l’éponge pour la caresser de ses mains… Ses doigts s’attardant au creux de son cou et sur la courbe délicate de sa poitrine, faisant voguer ses doigts sur ce décolleté dessiné par l’onde…
Malgré la douceur apparente de ses caresses, elle en ressent toute l’intensité, teintée d’un désir qu’elle a rarement éveillé chez un homme… Une envie ressentit certe par la manifestation qu’elle sent croître dans son dos, mais qui va bien au-dela d’un simple émoi physique… À chaque contact de ses doigts tout contre sa peau, son cœur se rapproche davantage du sien, comme s’ils fusionnaient à travers le toucher toute les émotions trop longtemps retenues, comme si leur âmes communiaient en une danse à la fois tendre et érotique… Combien de temps étaient-ils resté ainsi dans la pénombre…
L’eau devenant de plus en plus froide, Val se retourna dans un élan passionné et imprévisible, puis plaqua Sev doucement contre la paroi de la cuve… S’assoyant à califourchon sur lui, dévoilant ainsi ses charmes hors de l’eau, elle glissa ses lèvres sensuellement sur les siennes, en caressant lentement sa joue quelque peu rugueuse… Son désir commençait à s’oppresser peu à peu dans son ventre et comme s’il l’avait compris, Sev se leva du baquet, la tenant toujours fermement contre lui, ses jambes enroulées autour de ses hanches, puis alla la déposer délicatement sur la couche…
Est-ce en cet instant que le ciel, témoin de cet amour naissant décida jalousement de garder pour lui la beauté de ce moment? La lune se faufila derrière un nuage, enveloppant la voûte céleste d’un brouillard opaque… Puis, de concert, le mistral rendit son dernier soupir et fit vaciller la flamme de la bougie qui alla mourir dans un nuage de fumée, emportant avec elle la fièvreuse étreinte des amants…
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| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 9:24 | |
| ~Toujours dans la chambre un peu plus haut aussi~
Allongée sur ce lit grinçant et sentant un peu le renfermé, la poitrine généreuse de la future mère se levait et descendait au rythme de sa respiration, un peu plus forte du désir qui l'avait envahie à son arrivée ici. Sa main tendue vers lui, son regard, sa robe ouverte déjà bien descendue sur ses épaules, tout l'appelait à venir à elle, à partager de nouveaux moments intenses comme ils en avaient déjà tant eu, mais dont elle ne se lassait pas. Mais, alors qu'il allait s'avancer un bruit attira l'attention de la femme. Les clapotis se transformaient en bruit d'eau brassée. Elle tourna la tête, et à la vague lumière de la bougie et de la lune elle crut apercevoir des silhouettes dans le fond de la chambre. Elle regarda son homme, à la fois surprise et presque plus excitée par la situation assez compromettante, cette adrénaline qu'elle ressentait aussi dans les tavernes où n'importe qui pouvait entrer au moment clef.
Elle tentait tout de même de distinguer les personnes, les corps semblaient proches l'un de l'autre, surement un couple avide des plaisirs de l'amour charnel comme eux. Elle ne bougeait plus, sinon le lit aurait encore grincé, au risque de les compromettre. Mais le couple semblait se lever de la bassine, un filet de lumière lunaire sur leur visage laissa voir qu'il s'agissait d'un homme d'un certain âge, mais trop sombre pour le détail. Puis un nuage, la lune qui se voile, un courant d'air et la flamme qui vacille pour mieux s'éteindre. Un frisson la parcourut, heureusement qu'elle ne le sentait pas loin. La pièce était noire cette fois, mais cela rendait aussi son audition plus sensible, pouvant entendre qu'ils s'approchaient. Bouger ou rester, telle était la question, impossible de savoir ce qu'ils allaient faire, sauf... Sauf quand d'un coup elle sentit un corps s'écraser sur elle, brisant son souffle et laissant sortir un cri de surprise mais aussi de sensation assez désagréable.
Par réflex d'ancienne militaire sa main souleva d'un mouvement sa robe pour attraper la dague que lui avait offerte son amie Eavan et qui ne la quittait jamais. Juste par sécurité, elle n'allait pas attaquer, surtout pas, mais elle ne savait pas à qui elle avait à faire, comment aurait-elle pu se douter ? Elle poussa avec fermeté mais tout de même délicatement le corps, visiblement féminin et humide qui venait d'atterrir sur elle afin de se dégager un peu. Une goutte d'eau venait glisser sur la courbe de son sein et la chatouiller délicatement, alors que sa robe s'imbibant d'eau devenait désagréable sur sa peau déjà rafraichie. Instinctivement et précipitamment elle s'assit, laissant tomber complètement le haut de sa robe et dévoilant ses courbes, invisibles encore par l'obscurité qui avait envahi la pièce. Sa main resta serrée sur l'arme, alors qu'elle cherchait à sentir la présence de son époux et à voir simplement...
Mais le nuage avait continuer son mouvement, le vent faisant bien son travail et la lune revint donner un peu de clarté sur cette scène insolite. Les deux hommes debout sur les côtés du lit, les deux femmes très peu vêtues, enfin pas du tout pour l'une, sur ce vieux lit poussiéreux. Un trouble qui risquait d'envahir chacun, laissant chaque réaction devenir imprévisible. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 18:41 | |
| Le peu de lumière avait disparu depuis peu, certes il avait entendu des bruits suspects durant leur bain, mais il était tellement pris par l’intensité du moment qu’il n’y avait pas prêté attention. C’est en déposant Val, nue et mouillée, sur le lit qu’il se passa quelque chose de bien étrange. Elle poussa une petit cri d’effroi qui ne lui disait rien de bon. Aussitôt la pensée du Gorm lui revint à l’esprit.
« Non ! » se dit-il pantois, « ce n’est pas possible ! il est mort ! »
Une vague silhouette s’était redressée à côté d’où il avait déposé Val qui semblait paralysée de peur. Les volumes de l’ombre n’étaient pourtant pas ceux de l’humanoïde adipeux qu’ils avaient occis quelques heures plus tôt … Il porta la main à son côté, oubliant seulement qu’il était dans la tenue d’Adam et que son arme gisait à l’entrée de la chambre. Sa pomme (d’Adam, bien sur) joua l’ascenseur lorsqu’il déglutit péniblement.
« Qui va là ? » dit-il d’une voix qu’il s’efforçait de rendre impressionnante d’assurance. | |
| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 18:41 | |
| Toujours assise face à l'inconnu, se retrouvant face à l'organe de son anatomie masculine, de plus en plus fébrilement dressée, à cause de ce contre temps surement, Arwen resta stoïque. Elle distinguait mal mais assez pour avoir compris que le couple était ici pour la même chose qu'eux. Ses yeux se levèrent sur l'homme mais sa voix vint la surprendre. Cette rigueur dans le ton, cet accent à peine perceptible sur si peu de mots... Quelque chose lui parut bizarre, mais comment pourrait-elle se douter ? Sans se laisser troubler, sentant bien qu'ils n'étaient pas les plus apeurés, elle répondit de son accent chantant le soleil.
"Je suis Arwen d'Afana de Provence, avec mon époux Aqwqwaqwaqwaqw... On a cru la chambre libre... Enfin... Hum... On avait besoin urgent de... De repos..."
Un petit sourire en coin, imperceptible dans cette obscurité, elle ne se sentait même pas gênée, à vrai dire la situation l'amusait un peu, bien qu'elle allait surement rester sur sa faim pour cette fois-ci. Enfin, devenant curieuse aussi, après tout ils aimaient bien faire des rencontres dans les villes où ils passaient donc pourquoi pas, même si la situation était insolite.
"Et vous Messire vous êtes ?"
Elle cherchait son époux du regard, se penchant un peu pour parvenir à attraper sa main après quelques palpations intempestives et attendit la réponse de l'homme, de plus en plus intriguée. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 18:43 | |
| Cette voix … ces mots … cet accent chantant … ce prénom ! Etait-ce possible ? Comment était-ce possible ? Se pouvait-il ?
Un flot de souvenirs déferla dans sa mémoire. Son membre si fièrement dressé quelques secondes plus tôt avait repris une position plus humble d’un seul coup tant la surprise était grande. Il prononça son prénom plusieurs fois du bout des lèvres, restant planté là, dans la tenue d’un poulet prêt à rotir.
Se pouvait-il que ce soit elle ? Tant d’années avaient défilées, tant de choses s’étaient passées … Il articula enfin , d’une voix empreinte d’émotion.
« Je suis … Je suis Severant De La Nisette » Un frisson le parcourut en prononçant ce nom qu’il n’avait plus utilisé pour se présenter depuis de bien longues années.
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| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 18:43 | |
| Arwen perçut bien rapidement le trouble de l'homme, ses murmures la surprirent, elle restait suspendue à ses lèvres, attendant une réponse, qu'elle avait peut-être déjà devinée mais à laquelle elle ne voulait pas croire. Mais celle-ci tomba, son sourire aussi du coup, laissant place à un air abasourdi sur son doux visage. Dans sa tête vinrent se bousculer mille choses, tous les moments avec son père, des bons lorsqu'il était là, même si il était très dur, puis les moins bons lorsqu'il partait loin laissant sa maman pleurer des heures, puis sa disparition, laissant un vide immense. Elle voulait le retrouver durant ce voyage, elle voulait au moins savoir si il vivait encore, mais elle n'avait pas imaginer ceci ainsi.
L'émotion la gagna, envahie d'une joie qui lui donnait envie de lui sauter au cou, retenue par sa rancune d'avoir disparu ainsi. La gorge serrée, un regard vers son époux qui avait du comprendre en entendant le nom, elle laissa échapper difficilement.
"Papa... Papa ???"
Dans un geste machinal, se rappelant sa sévérité autant que sa gentillesse avec elle, elle remonta rapidement sa robe sur ses épaules, c'était son père, elle devait bien se tenir devant lui. Elle ne le lâchait plus du regard, elle avait tellement de choses à lui dire depuis tout ce temps, tellement de choses à entendre aussi. Elle ne réalisait pas bien encore, et cette obscurité n'aidait en rien. Il fallait qu'elle arrive à se reprendre, qu'ils aillent discuter ailleurs peut-être, voir déjà comment lui réagissait. Etait-il au moins heureux de la retrouver ? Allait-il fuir ? Allait-il la soulever dans ses bras comme il le faisait en revenant de chacun de ses voyages ? Mille questions se bousculaient à cet instant. De femme à la sensualité et l'assurance aguerris elle venait de redevenir enfant, perdue... | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 18:46 | |
| Deux syllabes répétées dans la pénombre. Une profonde émotion à les entendre…
« Arwen ? ma fille ? C’est bien toi ? ma ‘tite fillotte ? celle que je faisais sauter sur mes genoux ? »
Abasourdi par cette rencontre plus qu’imprévue, il restait là, bouche bée, bras ballants (le reste aussi, du coup). Des tas de questions se bousculaient dans sa pauvre tête, se mélangeaient avec de multiples souvenirs.
La mère d’Arwen, une douce femme qu’il n’avait pas su aimer autant qu’elle le méritait et qui le voyait peu, entre deux missions, jamais très longtemps. Les enfants qu’il avait eu d’elle et qu’il n’avait vu grandir que par à-coups Souvenirs de cris de joie quand il était là, de pleurs aussi quand il repartait. Etait-ce le hasard qui les avait fait se retrouver ? Etait-elle partie à sa recherche pour se venger d’une enfance presque sans père ? Ou était-ce juste pour renouer les liens familiaux qui les unissaient ?
Il revint brusquement au présent, la devinant en train de relever sa robe. Il en profita pour enfiler rapidement des vêtements propres tirés de son sac de voyage. Se retrouva à nouveau en face d’elle … Se souvint comme il la prenait dans ses bras, la soulevant allègrement pour lui faire un câlin. C’était une femme à présent. Il hésitait à l’enlacer tendrement ne sachant quelle serait sa réaction. Pourtant sa voix ne semblait pas empreinte de colère …
« Arwen … » Murmura-t-il faisant un pas en avant, écartant les bras … | |
| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 30 Sep - 21:14 | |
| Toujours abasourdie, Arwen ne le quittait pas des yeux, tout se bousculait dans sa tête, cette rencontre était tellement inattendue. Elle sentit l'émotion dans la voix de son père, faisant couler sur ses joues les larmes qui perlaient déjà au coin de ses yeux. Que de souvenirs, elle l'avait aimer cet homme, de tout son être, voulant le prendre pour exemple de droiture et de volonté... Jusqu'au jour où elle avait compris... Mais il avait fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui malgré tout, et se retrouver devant lui, elle redevenait petite fille, celle qui avait besoin de ses bras pour être consoler, celle qui avait si peur de la décevoir... Depuis de longs mois elle ne connaissait que les bras de son époux, celui qui la comblait de bonheur chaque jour, un peu ceux d'Ifrit depuis quelques temps, pour un soutien mutuel, mais ceux de son père, elle avait oublié. Lorsque ses bras s'ouvrirent face à elle pourtant, elle n'eut qu'une envie, s'y réfugier... Son visage désormais souillé par les larmes d'émotion elle céda et se leva timidement, tremblante même, pour aller se blottir contre lui, son père... Ses bras se refermèrent autour de lui, son cœur battait très fort, elle laisse un long silence s'installer... Le temps de reprendre ses esprits et repenser au seul qui comblait sa vie désormais. Elle desserra un peu l'étreinte et sourit doucement puis regarda son époux et son père...
"Heu... Papa je te présente mon époux, l'homme de ma vie... Aqwa... Chéri voici mon Papa, Severant... J'aurais imaginé autrement cette rencontre..."
Esquisse un sourire, presque amusé, se décontractant doucement... Puis réfléchit un instant avant d'ajouter.
"Je crois qu'il serait bon de descendre discuter en bas, autour d'un bon verre et à la lumière surtout... Ca nous aidera à nous remettre de cette... surprise..."
Machinalement elle colla un gros bisou sur la joue de son père en quittant ses bras pour descendre, et lui murmura...
"Je suis heureuse de te retrouver quand même..." | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Jeu 1 Oct - 13:20 | |
| Il se retrouva, un peu surpris tout de même mais très agréablement, avec sa fille dans les bras. Il l’étreignit très fort, posa sa joue contre la sienne, se rendit compte qu’elle était humide de larmes, espéra que c’était des larmes de joie. Son cœur à lui battait la chamade et débordait d’allégresse. Il remercia Aristote. Ce ne pouvait bien sur n’être que lui qui avait permis ces retrouvailles pleines d’émotion. Se rendant compte à quel point elle était troublée, il lui prit la tête entre les mains, comme il le faisait quand elle était toute petiote, et lui déposa un gros baiser sur le front en ajoutant :
« Je suis si content de te retrouver ! »
Leur étreinte se desserra lentement et elle en profita pour lui présenter son mari qui, et c’était tout à son honneur, était resté en retrait, les laissant se retrouver. Il eut juste le temps d’un geste poli envers l’intéressé qu’elle rajoutait déjà quelque chose. Pour ça, elle n’avait pas changé. Toujours aussi pipelette. L’idée de descendre faire plus ample connaissance autour d’un verre était loin de lui déplaire. Les émotions, ça lui donnait soif ! Juste le temps d’avoir soif à l’écouter qu’il était gratifié d’un gros bisou tel qu’elle savait si bien les lui faire quand elle était encore haute comme trois pommes. Ravi, il passa sa main sur sa joue rappeuse, l’entendant à peine murmurer. Il répondit sur le même ton.
« Je suis très heureux de te retrouver aussi … quand même … »
Puis il fit un rapide pas de côté, car il se souvenait qu'elle avait du caractère la petite et ne voulait pas tâter de son coup de pied dans le tibia.
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| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Ven 2 Oct - 0:44 | |
| Elle laissa les hommes se saluer, gardant l'émotion derrière son sourire. Mais elle avait du mal à quitter son père des yeux, peut-être de peur de ne faire que rêver, elle n'aurait pas cru être si heureuse de le retrouver. Elle s'était faite à l'idée que sa seule famille était ses enfants et son époux, et surtout elle avait imaginé qu'elle serait en colère contre cet homme, mais là il arrivait même à lui voler un sourire par sa réaction. Cela viendrait peut-être après, lorsqu'ils parleraient, il y a avait tellement de choses à éclaircir.
Elle emboita le pas aux deux hommes, se demandant ce qu'ils pourraient bien trouver à boire dans cette auberge délabrée qui ne semblait même pas avoir d'aubergiste. Et en effet en bas c'était désert, mais au moins une petite salle, surement celle pour les repas, était éclairée par quelques chandeliers. Regardant autour d'elle, elle dit à son père.
"Tu as vu quelqu'un à l'accueil ici ? Je crois qu'on va se servir hein, il doit ronfler le patron..."
Elle sourit, en fait elle repensait à l'auberge qu'ils avaient à Marseille, celle dont sa mère s'occupait, où elle avait aidé très tôt à servir aussi. Son papa avait été fière de la voir si dégourdie, si jeune... Alors elle s'engouffra derrière ce qui semblait servir de bar et où une porte donnait sur la cuisine. Tout ça pour en revenir avec un plateau qu'elle tenait de façon professionnelle. Dessus des verres, deux bouteilles, des gâteaux secs pas forcément alléchants, et un saucisson, ça elle savait que ça plairait à son époux. Toute fière avec son plateau, retombant vraiment en enfance et le déposa sur une table devant les deux hommes.
"T'as vu Pa' ? Je n'ai pas perdu la main ! Mais ici il n'y a pas grand chose, j'ai pris les bouteilles dont le contenu semblait sentir le plus fort, on verra bien... "
Elle sourit et s'installa et leur lança encore.
"Ben alors installez-vous ! Il fait soif et une rencontre pareille ça s'arrose."
Elle invita son époux en lui tendant la main et laissa son père s'installer avant de servir trois verres, bien pleins, de ce breuvage indéfini mais qui avait l'air très alcoolisé. Puis elle réfléchit, elle avait tellement de question, tellement de choses à dire aussi, leurs enfants, leur vie... Sa carrière à l'Armée dont il serait peut-être fier... Et.... En parlant d'Armée... Phil... C'est aussi pour lui qu'elle voulait retrouver son père, surtout pour lui même car avant elle ne voulait pas le revoir. Bon elle leva son verre et trinqua avant tout.
"A cette rencontre insolite alors !"
Après avoir bu une grosse gorgée, grimaçant un peu au liquide fort piquant un peu elle se lança.
"Alors tu as fait quoi tout ce temps Papa ? Tu étais où ? Tu pensais à nous encore parfois ?
Tu sais, je n'ai pas qu'un merveilleux époux, même si il est toute ma vie... Nous avons aussi des enfants... Un domaine en Provence, enfin il s'est passé plein de choses depuis ton dernier départ..."
Elle s'arrêta un instant et le regarda, l'émotion était encore palpable malgré tout, heureusement de sentir son époux à ses côtés l'aidait beaucoup, seule elle se serait peu-être effondrée, ou aurait fuit. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Ven 2 Oct - 18:53 | |
| Les deux hommes avaient suivi son conseil, et l’avaient suivie elle aussi du coup. Ils étaient donc redescendus tous trois dans la salle commune de l’auberge. Désespérément vide à cette heure tardive. A moins que ce ne fût la réputation de l’établissement qui fasse fuir les potentiels clients avisés … Pendant qu’ils prenaient, tous deux, place à une table, Arwen s’était débrouillée pour trouver de quoi grignoter et faire glisser le grignotage. Sev la regarda faire avec plaisir, retrouvant dans la femme qu’il avait devant lui certains gestes de la petite fille qu’elle était auparavant. On aurait dit qu’elle s’était faite à ces retrouvailles impromptues et avait retrouvé sa volubilité légendaire. Il sourit, se délectant de l’entendre parler ainsi. Elle avait un peu la voix de sa mère, un rien plus haut-perchée.
« Oui, ma fille, j’ai vu ça » Ça lui faisait encore drôle de dire « ma fille », mais il se plaisait à le prononcer.
Sous son injonction, ils s’installèrent le plus confortablement possible sur des chaises qui avaient connues de meilleurs jours, puis trinquèrent à leur rencontre. Pas plus tôt descendu le premier verre, qu’elle l’assaillait de questions, n’attendant pas la première réponse pour poser la suivante.
« Ce que j’ai fait ? … Ma foi, il faudrait bien du temps pour pouvoir raconter tout ça, du moins ce qui est avouable. Mais sache que je ne vous ai jamais oubliés, la preuve … »
Il se mit à farfouiller dans la besace qui ne le quittait jamais, d’une main, puis de deux … ne trouvant pas ce qu’il cherchait, il la renversa sur la table, éparpilla tout un bric à brac d’objets hétéroclites, certains utiles, d’autres inutiles, voire farfelus… Leva la tête, la regarda avec un sourire d’excuses, se replongea dans ses recherches sans s’apercevoir qu’elle avait du mal à se retenir de pouffer de rire… finit par mettre la main sur une petite boite en métal blanc…
« Regarde ! » Ajouta-t-il en ouvrant la boite comme s’il s’agissait d’un trésor.
Il la lui mit sous le nez afin qu’elle découvre ce que la boite recelait… Un anneau dans lequel était passé une fine mèche de cheveux maintenus par un petit fil de couleur, le tout déposé sur un écrin de laine brute.
« Ces cheveux sont les tiens et l’anneau est celui que ta mère m’avait offert »
La voyant toute émue, l’œil humide, il referma la boite prestement et s’empressa de lui poser une question.
« Et toi, parle-moi un peu de toi et de ton époux » | |
| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Sam 3 Oct - 11:28 | |
| S'habituant doucement à la boisson qu'elle buvait sans plus y faire attention en écoutant son père, elle resta tout de même sur sa faim. Elle voulait savoir, avouable ou non... Mais lorsqu'elle le vit farfouiller maladroitement elle eut du mal à ne pas rire, bien que très intriguée. Elle observait et se laissa une nouvelle fois surprendre par l'émotion, décidément, elle n'aurait pas imaginé ça ainsi... Pourquoi ne jamais être revenu si il ne les a pas oubliées ? Cette bague et sa mèche... Elle le regarda sans dire mot, les yeux plein d'interrogations qui demanderaient réponse un jour ou l'autre... Sa main posée sur le bas de cuisse de son époux se serra un peu, ce besoin de toujours le sentir là, cela suffisait à l'apaiser.
Changement de sujet pas très discret de l'homme mais il ne fallait pas trop en demander tout de suite, alors avec une esquisse de sourire elle répondit à son père.
"Tu sais sur moi aussi il y aurait beaucoup à dire, j'ai passé des moments bien difficiles, d'autres très heureux, j'ai fait une grande carrière dans l'Armée, la politique aussi, mais ça ne m'a pas apporté grand chose en fait... Et comme je t'ai dit, tu es déjà grand-père, de trois adorables enfants, bientôt quatre... Je suis aussi devenue Comtesse et nous avons un merveilleux domaine, un Château, des vignes surtout..."
Elle sourit avec douceur, s'attendrissant en parlant d'eux...
"Et mon époux... C'est à lui de te parler de lui, mais je peux te dire qu'après tous les moments difficiles que j'ai traversé, les hommes connus, il est sans aucun doute, mais vraiment aucun, le seul et unique homme de ma vie et me rend vraiment heureuse chaque jour."
Une lueur dans ses yeux, celle qu'il avait allumée il y a plusieurs mois déjà, elle regarda celui qui fait battre son cœur et lui sourit. Pour lui la situation devait être un peu bizarre aussi, il ne devait pas s'attendre plus qu'elle à tomber sur lui, surtout dans un moment pareil. Puis en parlant des hommes d'avant et des enfants, elle pensa à Phil et enchaina, non sans avoir repris une gorgée du rugueux breuvage.
"Tu sais Papa, je comptais bien te retrouver durant notre voyage, mais je te pensais plus au nord. Mais ce n'était pas pour moi... Enfin je suis heureuse quand même... Vraiment... Je n'arrive même pas à t'en vouloir..."
Elle devait se répéter, surement l'émotion, mais c'est vrai que de le voir ému et heureux de la retrouver elle n'arrivait pas à le haïr, peut-être la famille allait-elle être plus grande qu'elle ne le pensait, cela la comblerait encore un peu plus de bonheur. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Dim 4 Oct - 10:24 | |
| Il l’avait écoutée avec attention, buvant chacune de ses paroles, se régalant du son de sa voix, tout en sirotant cet alcool trouvé dans la réserve de l’aubergiste et donc il n’arrivait toujours pas à identifier l’origine.
« Mais ce n’était pas pour moi … » … ces quelques mots, perdus au milieu d’une longue phrase, éveillèrent sa curiosité. Ses yeux lancèrent un éclat d’intérêt plus prononcé. Il se pencha légèrement en avant et l’interrompit en lui demandant :
Que veux-tu dire par là ? De qui veux-tu parler ?
Il pensait subitement à cette femme qui lui avait donné tant de bonheur dont il n’avait su profiter du fait de ses longs départs. Il la pensait disparue depuis si longtemps … Depuis cet homme, cet étranger, rencontré si loin de son foyer familial et qui, avant de mourir d’une vilaine blessure, lui avait annoncé la disparition de sa famille lors d’une épidémie foudroyante qui avait laissée la région exsangue de ses habitants. Cette nouvelle horrible, qui l’avait atterré et laissé sans voix pendant de longs mois, qui l’avait presque rendu fou, au point qu’il avait cherché l’oubli de toutes les manières possibles, cherchant à rencontrer la mort, la mort le fuyant…
Il allait porter le verre à ses lèvres machinalement, mais ce geste s'était interrompu à mi-distance. Sa voix avait complètement changée de ton et s’était faite suppliante. Son visage s’était décomposé et avait pris un teint cireux qui ne présageait rien de bon.
Arwen ! Parle ! | |
| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Dim 4 Oct - 21:16 | |
| L'émotion se brisa rapidement face à la réaction de son père, son visage s'était assombri, l'intriguant encore un peu plus. Mais sa façon de parler l'intimidait énormément, l'apeurait presque. Pourquoi ce ton ? Qu'est-ce qui lui faisait si peur ? Elle répondit, balbutiant hâtivement...
"Mais... Heu... Pa... Ne t'énerves pas... Je t'explique..."
Elle but le reste de son verre d'un trait, pour se remettre les idées en place et continua.
"En fait, il y a quelques temps, plusieurs mois avant de connaitre Aqwa, j'ai rencontré à Marseille un homme qui recherchait sa famille, persuadé qu'elle était de Marseille. J'ai voulu l'aider, de plus en plus même car nous sommes devenus très proches et c'est un ami désormais, même pour les enfants a qui il a sauvé la vie dernièrement. Mais Marseille compte très peu d'anciens marseillais, il y avait peu de familles à cette époque, Maman étant décédée et toutes les autres pistes n'ayant pas abouties je lui ai promis de l'aider jusqu'au bout en tentant de te retrouver pour savoir si tu pouvais nous aider... Donc tu vois il n'y a rien de grave, grâce à lui j'ai eu envie de te retrouver et je ne regrette pas... Et peut-être pourras-tu en plus nous aider pour lui, il est en train de perdre complètement espoir."
Elle releva les yeux sur lui, elle espérait qu'ainsi il était rassuré, car il avait eu l'air d'avoir vraiment peur, elle se demandait bien à quoi il avait pu penser quand même. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 7 Oct - 0:13 | |
| Quand sa fille lui confirma le décès de sa mère, cette femme qu’il avait tant aimée, ses épaules se voûtèrent. D’avoir appris le décès par un étranger si loin de son domicile avait été un moment difficile, mais en avoir la confirmation de la bouche même de sa fille, était d’une douleur extrême. Il s’en voulait énormément de ne pas avoir été là, quitte à mourir lui-même de cette terrible épidémie.
« Ma fille, il faudra que tu me conduise sur la tombe de ta mère. J’espère après ça être enfin en paix avec moi-même. Mais, parle-moi de cet homme, je ne comprends pas très bien pourquoi c’est grâce à lui que tu as eu envie de me retrouver … »
Il s’apprêta à porter une nouvelle fois son godet à ses lèvres, mais se ravisa au dernier moment et le reposa sur la table. Il avait envie de garder un peu de lucidité afin d’essayer de comprendre quand même.
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| | | Arwen Còmtessa d'Oliulas
Messages : 441 Date d'inscription : 05/11/2007 Localisation : Entre les pattes de son Ours
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 7 Oct - 0:15 | |
| Arwen grimaça en l'entendant demander d'aller sur la tombe de sa Maman, oui ça avait l'air de le retourner mais si sa mère ne c'était pas battue contre la maladie c'est aussi parce qu'elle avait appris pour ses maitresses. Elle ne savait plus si elle devait être peinée pour lui qui malgré tout avait toujours eu l'air de l'aimer ou être en colère comme elle l'était avant. Depuis ce décès elle a toujours hurler sa haine contre son père de d'avoir laissée mourir sa Maman de chagrin, seule comme ça. Après tout ce temps ça ne servait à rien en fait, elle pensait tellement à l'avenir depuis l'arrivée de son époux dans sa vie, pourquoi revenir sur ce passé douloureux ? Elle dit doucement, le son de sa voix légèrement étouffé par la peine ressentie...
"Oui je t'amènerai Papa..."
Il semblait vraiment perturbé, tellement qu'il n'avait pas bien compris ce qu'elle avait dit, peut-être qu'il était un peu tôt pour parler de Phil, mais il attendait depuis si longtemps. Elle restait partagée entre l'espoir que son père les aide et la peur qu'il ne sache rien du tout et que toutes les recherches retombent au point mort. Elle voulut reprendre une gorgée dans son verre mais celui-ci était déjà vide, alors elle se resservit avant de continuer.
"Cet homme... Un grand homme tu sais, droit, généreux, fidèle, il a fait beaucoup pour moi, pour les enfants aussi. C'est pour cela que je voudrais l'aider en retour. Il s'appelle Philipe, il se dit Philipe de Massilia car il ne connait pas son vrai nom, ni ses parents, il a juste cette médaille avec ce nom qu'il se donne, dessus. Il a croisé un vieux marseillais qui lui a dit qu'il serait d'une grande famille provençale, il a d'abord pensé aux Cianfarano mais ce n'est pas ça. Il y a tellement peu d'anciens maintenant en Provence, enfin du coup on espérait un peu que tu puisses nous éclairer, il me semble que tes parents étaient marseillais aussi non ? Tu en as jamais trop parlé."
Son regard se faisait plus intense sur lui, elle espérait tellement pour son ami, avec tout ce qu'elle lui doit lui apporter une bonne nouvelle serait vraiment merveilleux. | |
| | | Severant
Messages : 14 Date d'inscription : 29/09/2009
| Sujet: Re: Halle de Rodez : "La petite ourse, une auberge pas 4 étoiles" Mer 7 Oct - 0:19 | |
| Toutes les dernières émotions, le breuvage, le coup énorme qu'il avait reçu sur la tête il y a de cela quelques mois lors de l'incendie de sa dernière demeure ... tout contribuait à embrumer son esprit. Il n'arrivait pas à se focaliser sur une seule chose, ses pensées sautant de l'une à l'autre anarchiquement. A force de se gratter la tête, il finirait par ne plus avoir de cheveux bien avant d'avoir tout compris, à ce rythme là. Il eut la vision de son image avec une tonsure ... chose qui avait bien failli lui arriver à un moment de sa vie alors qu'il cherchait une voie salutaire pour son âme martyrisée. Il écouta les explications de sa fille, buvant ses paroles faute de breuvage dans son godet, la regardant dans les yeux.
"C'est étrange que tu parles d'une médaille marquée au nom de Philippe ... Dans ma jeunesse, j'en avais une qui me venait de mon père, prénommé Philippe lui aussi ... je me souviens l'avoir donnée à mon premier amour de jeunesse ... "
En même temps qu'il évoquait cela, il essaya de se souvenir de cette époque, mais c'était comme si il y avait un brouillard épais qui l'empêchait de voir. | |
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